Casque VR bien-être : les bonnes questions à se poser

...ces lunettes futuristes ! Selon une étude du CNC (Centre national du cinéma et de l’image animée), en 2023, 49% des francais ont déjà expérimenté la réalité virtuelle. Longtemps reléguée au jeux vidéos, la VR étonne et s'adapte. Plus surprenante encore, elle excelle là où les solutions habituelles stagnent. En outre, lorsqu'une méditation classique demande 20 minutes pour se relaxer, la version immersive le fait en 5 minutes seulement.

Mais comment choisir le casque virtuel qui vous correspond vraiment ? Parmi les dizaines de modèles, nous avons retenu le Pico 4, mais pas seulement...

Yeux protégés derrière son casque, Sophie (nom d'emprunt) flotte au-dessus d'une cascade cristalline en Islande. Les embruns virtuels semblent presque palpables, le grondement de l'eau emplit ses oreilles. Comme si les bureaux autour d'elle s'étaient évaporés. Un rêve éveillé ? Non, une immersion virtuelle totale.

L'entreprise pour laquelle Sophie travaille, a récemment créé des salles de repos pour ses employés. Chaises longues et décoration zen donnent le ton. Posé sur un des canapés de l'espace dédié, un casque de réalité virtuelle. Et cela n'a rien d'un hasard. Suite aux études menées sur la productivité au travail, l'entreprise de Sophie a capitalisé sur le bien-être de ses équipes. Ces investigations affirment qu'augmenter le bien-être des salariés fait bondir la productivité de 12%. De fait, le casque VR est là pour maximiser l'efficacité de cet espace de déconnexion. Ainsi, une dizaine de casques Pico ont été mis à disposition pour permettre à chacun de les utiliser comme bon lui semble.

Comme le souligne Sofian Nouira dans un article consacré à la réalité virtuelle «Un casque VR n’est rien sans contenus». Un constat que le Pico 4 de Bytedance a bien compris. Sa compatibilité avec une bibliothèque de plus de 35 000 expériences immersives en fait un des meilleurs appareils dans sa catégorie. Des plages paradisiaques aux forêts de bambous, en passant par des paysages montagneux ou des steppes orientales … Chaque univers a été conçu pour déclencher et offrir une réponse spécifique.

Quels endroits immersifs choisir pour le bien-être ?

Semblable à une jungle cinématographique virtuelle, la vidéothèque est déclinée en plusieurs catégories. Le but est de répondre aux préférences de chacun en apportant de la variété. D'abord, les voyages immobiles. Cascades, récifs coralliens, sommets alpins enneigés... Votre cerveau ne fait pas vraiment la différence. Preuve à l'appui, ces recherches démontrent que l'immersion virtuelle dans la nature est comme une vraie balade en forêt. Le cortisol baisse (hormone du stress), le cœur ralentit, la production d'endorphines se relance.

34% des 16-24 ans utilisent déjà la VR pour explorer le monde. Sauf qu'ici, l'exploration vise le monde intérieur. « la réalité virtuelle reste [...] une sorte d’amuse-bouche numérique   », témoignent les professeurs Adel Ben Youssef & Zekiri dans une entrevue donnée pour The Conversation.

Plus surprenant, les plongées océaniques virtuelles cartonnent dans les espaces bien-être. L'idée nous vient de Tulle, où le centre aquatique propose depuis juillet de nager avec les requins en VR. « Si je n'avais pas eu le réflexe de regarder mes pieds, je me serais crue dans la réalité », témoigne Christine, 65 ans. Mais dans la version bien-être, exit l'adrénaline des dents de la mer. Place à la version zen. « Au lieu de l'attaque du requin, on propose la danse des raies manta », explique Jérôme Trarieux, médiateur numérique qui anime aussi des séances en maison de retraite. « L'effet apaisant est immédiat. Les résidents en redemandent. »   

Se relaxer instantanément dans un lieu à soi

Respiration cohérente, visualisation positive... Les musiques d'ambiances apaisantes vous accompagnent dans des décors oniriques. «C'est comme avoir son coach personnel dans la tête», s'amuse Fatima (nom d'emprunt), DRH dans une start-up parisienne très connue. «Sauf qu'au lieu d'être dans une salle de sport bruyante, je suis au sommet du Mont Blanc ». Lufthansa équipe déjà ses salons de casques VR pour détendre les voyageurs avant le vol. Ils leur permettent également de voir leur destination avant le décollage.

Enfin,  les créations impossibles. De la cathédrale Notre-Dame qui s'anime sous vos doigts aux profondeurs océaniques.  « On préfère que les gens soient assis, ça évite qu'ils se blessent », précise Rémy Marreix, qui  supervise les séances de VR au centre aquatique de Tulle. Une précaution nécessaire tant l'immersion bouleverse.  « Une fois par mois, on organise ces journées à la médiathèque. À l'hôpital aussi, et même en prison », ajoute-t-il. Le bien-être virtuel touche tous les publics. 

Quand la France du bien-être se met au virtuel

La VR s'invite à toutes les tables. La ville d'Istres franchit d'ailleurs un cap avec  l'inauguration du Nexus. Un espace flamabant neuf entièrement dédié à la réalité virtuelle et à l'utilisation des écrans en général. Le centre municipal propose des parcours immersifs structurés pour sensibiliser les utilisateurs.  « L'idée générale de ce concept était de rendre accessible un équipement de qualité »,  explique Nicolas Davini, directeur général des services de la ville d'Istres  « qui permettrait de sensibiliser sur la nécessité de gérer son temps d'écran, de partager sa journée (...) »

Même l'Éducation nationale s'y convertit

Depuis septembre, les lycéens de l'établissement Louis Bertrand à Val de Briey testent des "salles de décompression VR" pour les élèves stressés par l'approche des examens de fin d'année et en particulier de l'oral. « les élèves d’une classe de ST2S peuvent désormais compter sur l’IA et la réalité virtuelle pour s’acclimater à la prise de parole en public.», écrit Louise Guyonnet, journaliste pour Le Républicain Lorrain. Une initiative qui n'est pas sans rappeler les propos du ministre de la Santé Yannick Neuder : « Le numérique doit libérer du temps soignant, pas remplacer l'humain ».

Dominique Pon, directeur général de La Poste Santé & Autonomie, y voit une opportunité stratégique : « Si on veut que la France soit un territoire attractif pour ces usages, il faut être exemplaire [...] ».

Cette philosophie irrigue désormais tout l'écosystème français.

Claire Portefaix, présidente de Viatris, souligne dans le cadre des Grandes Tendances de la E-Santé 2025 : « Les patients français ne paieront pas de leur poche. Il faut des financements publics-privés ». Une vision qui place l'accessibilité au cœur de l'innovation bien-être.

En Rhône-Alpes, l'établissement du Plovier témoigne de cette transformation. Grâce au partenariat avec SocialDream, les résidents découvrent ce que certains décrivent comme « des fenêtres qui s'ouvrent vers du bien-être, vers de l'évolution, vers de l'adaptabilité ». Un projet qui, selon les équipes, « dépasse très largement la question du handicap »,  permettant à chacun de s'échapper un instant. « Cela peut certainement améliorer leur quotidien », confirme un accompagnant, voyant les visages s'illuminer derrière les casques. La région Rhône-Alpes accompagne financièrement ces initiatives, convaincue de leur impact social.

Cinq minutes suffisent là où vingt étaient nécessaires. De Sophie flottant au-dessus des cascades aux lycéens domptant leur stress, la révolution est en marche. 49% des Français ont déjà goûté à cette évasion numérique.

Le Pico 4, avec ses 35 000 expériences et son poids plume, incarne cette accessibilité nouvelle. Des salons Lufthansa aux médiathèques de Tulle, le bien-être virtuel s'installe partout. « L'effet waouh » n'est plus réservé aux initiés.



Alors, prêt à troquer votre stress contre ces lunettes du futur ? Il suffit d'enfiler le casque pour que la sérénité commence. Une révolution à portée de tête !

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