Bien-être et réalité virtuelle : le remède anti-stress que personne ne va voir venir

...sur une plage des Maldives !  Autour d'elle, le brouhaha s'évanouit, remplacé par le murmure apaisant des vagues. Cette scène, qui aurait relevé de la science-fiction il y a encore une décennie, illustre une métamorphose plus silencieuse que le bruit des vagues : l'avènement du bien-être par la réalité virtuelle. Car le contexte est déroutant: aujourd'hui en France, 1 personne sur 2 avoue ne plus se sentir en harmonie avec sa santé mentale (selon l'enquête de l'Ipsos réalisée pour la Fédération hospitalière de France). Pandémie, inflation, anxiété climatique sont autant de fractures qui ont fissuré l'édifice mental collectif de notre pays, laissant place aux stigmates issus des crises successives.

Cette détresse, que Marie incarne avec une troublante banalité, trouve désormais des réponses en des recoins parfois inattendus. Car au-delà de ce cas isolé se dessine une révolution peu banale mais d'une précision remarquable, étayée par une multitude de recherches scientifiques qui bouscule nos certitudes. Dix minutes suffisent. Dix petites minutes pour que son niveau de stress, mesuré et quantifié par les meilleurs spécialistes, chute de moitié.

Cette prouesse révèle l'une des découvertes les plus saisissantes de la recherche sur le bien-être numérique. Un bouleversement silencieux qui ne fait que commencer...

Revenons à Marie. Cette expérience, à travers les lunettes de son casque VR, illustre une transformation étonnante : l'immersion virtuelle gagne du terrain dans une société où le stress chronique fait de même.

L'histoire de cette mère de famille n'est pas isolée. Elle s'inscrit dans une tendance qui réécrit les règles du bien-être contemporain. Et les chiffres témoignent de cet engouement : le marché de la réalité virtuelle explose.

L'étude menée par Mordor Intelligence est formelle à ce sujet :

"La taille du marché de la réalité virtuelle est estimée à 67,66 milliards USD en 2024 et devrait atteindre 204,35 milliards USD d'ici 2029, avec une croissance de 24,74 % au cours de la période de prévision (2024-2029) "

Indubitablement, cette croissance fulgurante est un changement de paradigme profond. La technologie, longtemps cantonnée aux jeux vidéo, redéfinit aujourd'hui notre rapport à la santé mentale.

Quand déconnexion mentale rime avec renaissance

L'immersion virtuelle est comme une parenthèse dans le temps. Pour Marie, c'est un apprentissage sur soi. Apprendre à mieux se connaître et à accueillir ses émotions avec un bien meilleur recul. "Je découvre des univers que je n'imaginais pas", confie-t-elle.

L'exploration se fait à son rythme, sans contrainte ni jugement. Les bureaux stressants deviennent une forêt apaisante (entre autres) d'un simple geste. Le brouhaha incessant des réunions, les notifications qui s'accumulent et la pression des deadlines s'estompent, laissant place aux plages au sable blanc des îles Maldives. Un simple "clic" suffit.

Au yeux de Marie, cette approche change complètement la donne. Avant, elle envisageait de consulter son médecin pour une prescription d'anxiolytiques. "Je ne voulais pas dépendre de médicaments", explique-t-elle. Aujourd'hui, avec la VR, plus besoin de rendez-vous ni de prescriptions. Un casque suffit pour accéder instantanément à des lieux virtuels emplis de zenitude, quand elle en ressent le besoin.

En 1999, dans les laboratoires du Georgia Institute of Technology, l'inattendu arrive avec fracas. Les professeurs Rothbaum, Hodges, et Alarcon (pour ne citer qu'eux) constatent que les vétérans du Vietnam utilisant la VR à des fins de bien-être, voient leurs symptômes de stress post-traumatique diminuer de 34%. Une découverte qui pose les premières pierres de la transformation majeure dans l'approche du bien-être.

Autrefois, surmonter ses peurs signifiait s'y confronter réellement. Désormais, la VR permet d'affronter ces situations anxiogènes directement chez soi. Comme l'explique ce gérant d'une entreprise américaine du Maryland : "Demander aux personnes traumatisées d'utiliser leur imagination entraîne un problème [...] elles peuvent avoir des difficultés à imaginer ce dont elles ont peur". La réalité virtuelle contourne cet obstacle en créant des environnements contrôlés où chacun progresse à son rythme.

Réapprendre à vivre après l'innommable

A l'instar des vétérans Vietnamiens, un survivant du 11 septembre a vu ses symptômes diminuer considérablement après plusieurs séances. “Vous ne pouvez pas savoir à quel point ça m’a aidé. Je dirais que 80 à 85 % de mes symptômes ont disparu.” raconte-t-il. Aujourd'hui, 16 vétérans sur 20 ne répondent plus aux critères de trouble après l'utilisation de la réalité virtuelle. Tout comme Marie pour son stress chronique : ils ont appris à surmonter leurs souvenirs traumatisants, plutôt que de les subir.

Comme nous en faisions mention au début de cet article, l'épuisement professionnel frappe fort en France. Près de 2,5 millions de salariés sont touchés. L'OMS (Organisation mondiale de la Santé) reconnaît désormais le stress chronique comme un syndrome lié directement à la vie professionnelle. Et les statistiques parlent d'elles-même : 44% des travailleurs français se trouvent en état de détresse psychologique. Notre pays décroche même la médaille de bronze du stress professionnel en Europe (19%), juste derrière l'Allemagne (20%) et la Pologne (25%). Cette réalité pèse lourd sur les finances : entre 2 et 3 milliards d'euros pour les entreprises françaises et entre 830 et 1 656 millions d'euros par an selon l'INRS.

Les entreprises repensent alors leur approche du bien-être. Selon un rapport de 2023, "les employeurs qui accordent la priorité au bien-être plutôt qu’au profit, ont 2 fois plus de chances d’avoir des salariés épanouis." Comme quoi, prendre soin de ses cerveaux, est l'option idéale.

Stress, burn-out, harcèlement : couper le mal à la racine

SocialDream apporte une réponse concrète aux entreprises qui développent le bien-être au sein de leur structure. Stress chronique, burn-out, fatigue mentale... Autant de mots (et de maux) qui nécessitent des solutions adaptées aux réalités actuelles de la qualité de vie au travail.

A travers différentes formules proposant un choix parmi plus de 35 000 prises de vue, les possibilités paraissent infinies. L'entreprise, récompensée de l'Innovation Awards 2024 à Las Vegas (USA), propose ainsi un choix inimaginable de paysages et d'environnements à perte de vue. Car si Marie préfère les plages blanches des Maldives, certains choisiront les montagnes enneigées du Mont Blanc, ou d'autres les fonds marins de la Corse du Sud.

Comme l'explique son fondateur :"Nos expériences sont conçues pour s’ajuster aux besoins, aux envies et aux capacités de chacun, sans distinction d’âge, de mobilité ou de parcours de vie. Nous [...] construisons des expériences sur mesure, évolutives,(et) profondément humaines." Le témoignage d'une aventure avant tout humaine qui se corrèle parfaitement à cette étude. Réalisée au Royaume-Uni en 2014, elle démontre qu'un salarié heureux est 10 à 12% plus efficace au travail. La réalité virtuelle agit ainsi comme un catalyseur de performance nette.

Non, elle la sublime ! Pour Marie comme pour les autres, la réalité virtuelle offre ce que notre époque frénétique nous refuse : des pauses authentiques, des moments de déconnexion, un moyen d'apprivoiser nos émotions. Finalement, peut-être que l'avenir du bien-être se cache derrière ce simple casque.

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